Hommage à Nils Andersson
Jeudi 28 novembre 2024 au CCA-Paris.
171, rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris
Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire du 1er Novembre 1954
Suivi d’un débat avec Nils ANDERSSON, Samia ARHAB et l’historien Julien HAGE
Modérateur : Mustapha HAMIDOUCHE
A travers sa collecte mémorielle, intitulée Mon Algérie à moi, Samia Arhab nous propose de (re)découvrir des hommes et des femmes qui ont marqué l’Histoire d’Algérie. Nils Andersson fait partie de ces militants anticolonialistes, discrets et humbles, dont le rôle a été conséquent pendant la Guerre d’Indépendance. Né en 1933 à Lausanne d’un père suédois et d’une mère vaudoise, il a toute sa vie durant, été très engagé dans l´édition militante. Il a édité La Question d’Henri ALLEG, livre censuré en France. Retour sur sa vie de militant anticolonialiste et sa "part" d’Algérie."
L’Appel du 1er Novembre 1954, appelant à mettre fin à 124 ans de colonisation, s’adressait au peuple algérien en ces termes : « À vous qui êtes appelés à nous juger. » Le peuple a répondu à l’Appel et l’Histoire a jugé ; les Algériens et les Algériennes ont mené la plus grande lutte de libération nationale sur le continent africain et ont été un acteur majeur du cours de la décolonisation au XXe siècle. C’est avec ce peuple qu’en Algérie et en France, des Françaises et des Français furent frères des frères et sœurs des sœurs. Ce soutien et cette solidarité tombent aujourd’hui dans l’oubli alors qu’ils lient Algériens et Français. Ces soutiens et solidarités se sont manifestés sous différentes formes, l’une d’elles a été « l’insoumission » que symbolise le Manifeste des 121.
(Extrait d’un texte de Nils Andersson, accordé au CCA-Paris à l’occasion du 70e anniversaire du 1er Novembre 1954)